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Pèlerinage franco-allemand à Issenheim

Après Sankt-Peter en Fôret-Noire l’année dernière où le thème était la personne de saint Pierre, cette année nous voilà en France à Issenheim, à la maison Saint-Michel, ancien Couvent d’Antonins Saint Joseph. Le thème de cette année est « En route vers Pâques avec la contemplation du Retables de Issenheim au musée Unterlinden à Colmar »

 

Nous vous annonçons déjà que les 10 et 11 octobre 2024, nous allons nous retrouver à Saint-Ulrich-en-Forêt-Noire (en allemand St. Ulrich im Schwarzwald), était un prieuré bénédictin, dépendant de l’abbaye de Cluny en Bourgogne.

 

Voir l’album photo dans la galerie, rubrique « spiritualité ».

Voyage de l'espérance à Nevers

Les Voyages de l’Espérance nous permettent de marcher ensemble au rythme des uns et des autres, de s’accueillir fraternellement, de permettre à chacun d’exprimer son espérance, sa foi, de se découvrir dans sa recherche et de réfléchir au sens de sa propre vie.

Etre près de ceux qui sont loin de tout et remettre l’homme debout, sans faire du prosélytisme, sont nos devises.

Un témoignage du voyage Nevers 2021 :

« Un très grand merci pour ce Pèlerinage à Nevers. Votre groupe Caritas est étonnant par la vérité de son accueil, sa simplicité et dans ses capacités d’échange et d’ouverture aux autres. Cette rencontre est pour moi source de joie et d’admiration. Ce passage parmi vous et le contact avec Sainte Bernadette me donne de nouvelles inspirations pour l’Equipe du Rosaire. La façon de présenter Bernadette selon Sœur Suzanne est très enrichissante et par la suite prendra du temps pour être vécu dans nos activités de chaque jour ».

« A Nevers le Seigneur m’attendait. L’esprit de famille m’a modelé. Les personnes rencontrées, la parole partagée, la qualité de l’écoute m’ont construit. Dieu est charité car il nous aime. On a du prix aux yeux du Seigneur, il nous aime »…

Témoignage de Rosine au Voyage de l’Espérance 2018 devant Mgr Ravel et 250 personnes

Depuis toute petite, j’avais bien été battue et secouée par la vie. Après des années en manque total de confiance en moi et dans les autres, j’ai eu la chance de faire la connaissance de Caritas- Alsace, réseau Secours catholique. Je ne sortais presque jamais de chez moi, Caritas m’a invitée à des activités et à rencontrer d’autres personnes.

Plusieurs bénévoles de Caritas m’ont proposé de participer au premier voyage de l’espérance à Lourdes.
Ça a été une expérience magnifique. Dès notre arrivée devant la cité St-Pierre, j’ai ressenti un énorme soulagement. Ça a été comme une grosse pierre qui tombait de mon cœur.
Tous ces sourires, tous ces bras grands ouverts… je me suis dit : « ICI il ne peut plus rien t’arriver de négatif ». Dans tous les coins et recoins, j’ai ressenti cet Amour, cette Fraternité. La cité St Pierre est un monde à part. Jamais dans ma vie, je n’avais connu ça. Pendant ce séjour, je ne pouvais pas rester indifférente aux souffrances des autres personnes, impossible de passer à côté sans réagir.
Tous ces signe d’Amour pour les autres, toutes ces mains tendues ; tous ces bras grands ouverts. C’est difficile pour moi de vous décrire tous mes sentiments, ce serait beaucoup trop long. Je crains que mes mots ne soient trop faibles pour vous faire part de ce que j’ai vécu à Lourdes en 2016. J’ai trouvé ici une très grande famille, unie tout simplement par cet Amour et une Fraternité incroyable (ce qui paraît incroyable si on ne l’a pas vécu).
Une fois rentrée chez moi, je me suis sentie comme sur un énorme nuage, au point qu’après avoir témoigné plusieurs fois autour de moi, des amies m’ont conseillé de revenir sur terre ;). Ma réponse était « je me sens pour la première fois dans ma vie si bien, si entourée d’Amour, d’amitié et de Fraternité, que j’ai envie de le partager avec vous et tous les autres que je pourrai croiser ». Et oui ! La petite souris est sortie de son trou ! Elle est aujourd’hui là, devant vous pour témoigner et raconter à quel point sa vie a changé.
J’ajouterai que bien que j’aie été élevée et éduquée comme catholique, je ne me suis convertie qu’à l’âge de 24 ans. A ce moment-là, il était tout à fait normal de vivre la vie spirituelle dans le sens de mon éducation et de mes convictions. Après ce premier voyage à Lourdes, j’ai vraiment eu envie de nourrir et d’approfondir mes croyances. Donc j’ai participé aux réunions de Carême et au pas à pas vers l’Evangile. Toujours friande de connaissance du nouveau Testament, je cherche encore à en savoir plus !
Pour terminer, la suite logique après ce premier voyage, aura été de m’engager à mon tour à Caritas-Alsace comme actrice ; d’ouvrir grands mes bras à ceux qui sont dans le même cas que moi, il y a deux ans de ça. J’anime deux fois par semaines un atelier cuisine.

Deux années ont passées, à vivre dans mon entourage habituel. Et puis je suis repartie à Lourdes.Le deuxième voyage fortifie quelque part en moi ce sentiment de fraternité et de solidarité qui me soutiendra pendant tout ce séjour. Par exemple, j’ai pu voir une très belle chapelle à Gavarnie grâce aux personnes qui étaient là. Stéphanie m’a dit « il faut que tu vois cette chapelle » et donc ils m’ont tiré, poussé à quatre, malgré le mauvais chemin et la montée ; pour que je puisse aller voir la chapelle. J’étais impressionnée de voir une telle beauté dans un petit coin perdu. Cette petite chapelle m’a émerveillée de par sa simplicité. Quelque chose en moi m’a poussé à dire tout bas que je crois. Ce fut un moment fort tout comme la procession mariale (que j’appelle la procession des lumières), la piscine et les pas de Bernadette.
Suite à ces deux voyages, je voudrai vous dire qu’à tout moment, on peut garder l’espérance en soi et les autres. Avant triste et pas confiante du tout, je me suis découvert une joie de vivre que je n’avais jamais
soupçonnée en moi auparavant. Cette joie me permet dorénavant de transmettre mon sourire et ma bonne humeur à des personnes en difficulté et en souffrance. Ce qui pourrait leur permettre de rebondir et à leur tour de trouver la paix intérieure ; paix restant malgré toutes les épreuves qu’on puisse rencontrer. Je dirai pour finir sur l’espérance que je sais que je ne serais jamais vraiment et durablement satisfaite si je ne continuais pas à nourrir mon âme.
Il y a une voix qui chante dans mon coeur. Un énorme merci à tous les salariés, tous les bénévoles et acteurs qui m’entourent chaque jour. Merci de me donner l’occasion de m’épanouir et d’être heureuse. Je vous dis du fond du coeur merci beaucoup. Merci, merci Caritas. Je suis Rosine et je vous aime.

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