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De la solidarité en rayon

Les 12 épiceries solidaires de Caritas Alsace fonctionnent grâce aux bénévoles, qui permettent aux personnes précaires de faire leurs courses à petit prix. Exemple sur le tout nouveau site de Strasbourg Cronenbourg.

« Vous voulez une part de galette ? » Tout sourire, Bertrand accueille une jeune maman qui vient pour la deuxième fois faire ses courses à la nouvelle épicerie solidaire de Cronenbourg, installée depuis novembre 2022 au 135 route d’Oberhausbergen. « Non, pas maintenant ? Vous emporterez une part pour la manger plus tard alors. » Le bénévole accompagne la bénéficiaire dans les rayonnages composés de produits variés : fruits et légumes, aliments frais et surgelés, yaourts, thé et café, produits d’hygiène, conserves, gourmandises, nourriture pour les animaux…

« On peut leur montrer les nouveautés, les aider si besoin, reprend Bertrand. Les bénéficiaires prennent rendez-vous, comme ça il n’y a qu’une personne à la fois dans l’épicerie. Elle peut prendre son temps et cela assure une tranquillité. » A la caisse, trois autres bénévoles prennent le relai auprès de la jeune maman, qui ne paiera que 10% du prix réel des produits.

« Nous avons 22 bénévoles actifs, qui gèrent l’épicerie le mardi après-midi et le mercredi matin. Nous aimerions élargir ces horaires d’ouverture mais nous manquons de monde, ajoute Anne Westermann, conseillère en économie sociale et familiale, référente de l’épicerie. Je vais proposer, deux fois par mois, des ateliers cuisine et des cafés rencontres pour les bénéficiaires. Et pour cela aussi, les bénévoles sont d’une aide précieuse. »

Réception des marchandises, vérification de la fraîcheur des produits, réassort de l’épicerie en cas de produits de base manquants, étiquetage, gestion des stocks… Les bénévoles s’impliquent sur l’ensemble du fonctionnement de l’épicerie.

« C’est très enthousiasmant de s’engager sur un projet de ce genre. Je voulais me rendre utile, rencontrer des gens et me confronter à une réalité sociale que je suis loin de connaître » confie Bertrand.

 

Photos Alban Hefti pour Strasbourg Mag

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