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En 2017, les 1965 bénévoles ont rencontré 12 500 situations de pauvreté représentant 35 000 personnes rencontrées par rapport à 40% en 2016. Ces chiffres en légère hausse mais relativement stable depuis 2015.
Comment redonner le pouvoir d’agir aux personnes accueillies ?


 

Dans les ambitions de changement visant à transformer la société, deux axes se révèlent dans le projet d’avenir associatif 2019-2025 de Caritas Alsace, à savoir l’accès au droit et le pouvoir d’agir. Ce droit doit se situer au cœur de l’action, l’accès aux droits doit être effectif, à la portée de chacun et sans distinction.

 

 

Cependant nous comptons 65% de nouvelles situations :

 

  •  Des femmes toujours plus fragiles que les hommes
  •  Grande fragilité pour les familles monoparentales
  •  Des seniors en augmentation
  • Des familles étrangères en situation d’extrême précarité
  • Une situation face à l’emploi très dégradée Niveau de vie médian

 

En 2017, 9 ménages sur 10 accueillis chez Caritas Alsace ont un revenu sous le seuil de pauvreté à 60%, et près de deux ménages sur trois sont en situation d’extrême pauvreté (seuil à 40%).
Ces ménages sont sans enfants dans bien des cas, souvent âgés de plus de 65 ans et majoritairement de nationalité française.

 

Qu’ils soient en emploi ou retraités, Plus d’un ménage sur deux est en situation d’impayés : 61% des personnes rencontrées ont des situations d’impayées, principalement des dettes de loyer (40%) à égalité avec le gaz et l’électricité.

 


Le niveau de vie médian des ménages accueillis à Caritas Alsace atteint 540-€, Il diminue de 6-€ en euros constants, par rapport à l’an dernier.


 

Face aux freins à l’accès aux droits et aux failles du système de protection sociale, plusieurs pistes d’amélioration peuvent être explorées. Notamment deux sur lesquelles les répondants ont été interrogés : l’automatisation et la confiance. Le principe fondateur de la protection sociale est celui de la solidarité, afin que chacun puisse « contribuer selon ses moyens et recevoir selon ses besoins »

 

Quelles contributions devraient être reconnues par l’État ?

 

Les aides (financières ou non) aux parents âgés ou malades et enfants handicapés ainsi que le bénévolat sont à reconnaitre par l’État.

Redonner le pouvoir d’agir aux plus démunis, par l’assurance d’une protection sociale et des actions de liens et de partage.

 


L’accès aux droits et le pouvoir d’agir


L’accès de tous aux droits fondamentaux doit se situer au cœur de l’action. Ce changement passera par une inflexion de nos aides vers une approche systématique d’accompagnement et de plaidoyer pour l’accès aux droits. Nous sommes plus forts et notre action solidaire a plus de sens lorsque nous agissons avec les personnes en précarité. C’est également vrai lorsqu’il s’agit de penser : là encore, nous avons besoin du point de vue et de l’analyse des personnes en précarité pour penser ensemble.
Il est donc indispensable de favoriser leurs participations dans les instances de réflexion et de décision de Caritas Alsace. Il est également important de soutenir l’organisation des personnes et des groupes de personnes en précarité, premières concernées par la lutte contre la pauvreté et les injustices.
Renforcer le pouvoir d’agir des personnes et des groupes, c’est aller vers elles et les soutenir pour qu’elles prennent place et parole. C’est aussi considérer l’ensemble de leurs aspirations : morales, matérielles et spirituelles. Cela suppose de développer de vraies relations d’échanges et de solidarité. Cela implique de savoir leur laisser l’initiative et prendre des responsabilités. Cela passe enfin par le renforcement et le travail en commun avec les partenaires qui œuvrent dans le même sens.

 

Annexes: 

 

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